Pour voyager malin comme un singe, rusé comme un renard !
BRESIL
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Rio de Janeiro
Ce qui fait la beauté de Rio, ce n’est pas la ville en elle-même, mais la topographie du site sur lequel elle a été construite. La baie de Rio d’un côté, les plages de Copacabana et Ipanema de l’autre, les petits sommets tels que le Corcovado et le pain de sucre, la forêt de Tijuca, les lagons proches de l’océan… La variété des particularités qui parcourent la cité en fait un lieu réellement magique !
On prend la mesure de cette magnificence en observant la ville du Corcovado, au pied du Christ Rédempteur. Des 710m d’altitude de ce relief accessible en train à crémaillère, le panorama est imprenable sur la baie, le pain de sucre, les plages de Copacabana et Ipanema, le lagon Rodrigo de Freitas…
Une variante consiste à se rendre à Mirante Dona Marta, qui offre une vue à peu prés similaire (mais d’un point plus bas), et présente l’avantage d’en ouvrir également une sur le Corcovado lui-même. Pour les candidats à un éventuel tour d’hélicoptère, de l’héliport qui s’y trouve partent des survols de la ville et du Christ Rédempteur.
Autre pic de granite, le pain de sucre, accessible en enchainant deux téléphériques, propose également un superbe belvédère, situé dans son cas en bord de mer à 395m de haut. C’est aussi un site d’escalade prisé. Il est possible d’accéder à l’étape intermédiaire, le Morro di Urca où se fait la correspondance entre les deux télécabines, par un agréable sentier, en randonnant.
Si le pain de sucre et le Corcovado sont les deux plus célèbres sommets de Rio, la citée est traversée de nombreux autres rocher du même type, tous aussi photogéniques.
Pour les surfeurs, ou tout simplement les adeptes de plage et farniente, les plages de Copacabana et Ipanema sont incontournables. Elles sont également le lieu idéal pour faire son footing, et pour des ballades en vélo ou en marchant.
Un tour du quartier Santa Teresa en Bondinho, un tramway vieux de plus d’un siècle, permet de découvrir ruelles en pentes et escaliers agrémentés de mosaïques. Il emprunte de plus l’aqueduc de Lapa, l’occasion d’un passage des plus vertigineux.
Le jardin botanique est à ne pas louper. Il abrite des espèces végétales Brésiliennes, mais également d’autres venants de partout dans le monde. En plus des plantes, il est habité par de nombreux singes. Il se trouve aux abords du lagon Rodrigo de Freitas et propose un angle original sur le Corcovado.
Concernant la sécurité, elle est bien moins mauvaise que ce à quoi l’on peut s’attendre en consultant divers sites internet, et notamment celui des affaires étrangères. Il y a bien sûr des conduites évidentes de bon sens à respecter, comme ne pas aller se balader dans une favela avec une chaine en or autour du coup à des heures indues. Mais en restant dans les zones touristiques à des horaires normaux sans afficher de signer extérieur de richesse, il n’y a pas énormément plus de risques que dans n’importe autre grande ville. Pour palier à toute éventualité, une bonne technique consiste à avoir deux portefeuilles sur soi, l’un avec les affaires importantes, l’autre avec de la menue monnaie. C’est ce dernier qui sera donné à l’assaillant en cas d’agression. Pour les plus paranoïaques, en avoir un 3ème constitue la parade parfaite contre les délinquants connaissant la technique de la double bourse !
Chutes d'Iguaçu (côtés Brésilien et Argentin)
Les majestueuses chûtes d’Iguaçu, que l’on peut notamment apercevoir dans le décrié Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal, se trouvent à la frontière entre le Brésil et l’Argentine. Les deux pays ont créé chacun de leur coté un parc National autour de cet enchainement de cascades. L’idéal pour les visiter est de dormir à Foz de Iguaçu, ville Brésilienne qui se situe à la frontière avec l’Argentine et le Paraguay.
La traversée du parc situé du coté Brésilien prends environ 2 heures, il faut donc compter une demi journée pour être large. De ce côté, la visite se fait face aux cascades. Après de nombreux points de vue sur ces dernières, se trouve le clou du spectacle, la gorge du diable. Des pontons de bois permettent de se rapprocher, autant qu’il en est possible, de l’endroit où atterri l’eau avec avoir dévalé 90m de hauteur ! Le spectacle est saisissant.
Du côté Argentin, il faut une bonne journée pour tout voir. D’autant qu’avec l’affluence la circulation dans les allées se fait souvent au ralenti. Pour se rendre au dessus de la gorge du diable, vue d’en bas du côté Brésilien, il faut emprunter un petit train, puis parcourir un enchainement de ponts en bois au dessus du fleuve. C’est l’endroit le plus prisé, et donc celui par lequel il faut commencer pour essayer d’éviter au maximum la foule. De multiples autres cascades sont à voir dans le reste de la visite.
Près de l’entrée du parc, de nombreux coati sont présents en permanence. Ce sont des sortes de petits ratons-laveurs, très peu farouches, tout mignons, mais dont il faut se méfier, ils peuvent se révéler chapardeurs !
Passer la frontière du Paraguay via le pont de l’amitié peut se révéler intéressant. Juste après le poste frontière se trouve à Ciudad del Este une longue avenue avec de nombreux magasins et stands divers. Attention, beaucoup des produits vendus sont des contrefaçons. Et en y allant en bus, il faut bien prendre garde à faire tamponner son passeport à la sortie du Brésil puis au retour. Sans le faire à l’aller vers Ciudad de Este, si un contrôle est effectué au retour, il faudra parvenir à expliquer aux douaniers pourquoi on entre au Brésil avec un passeport déjà tamponné dans le sens de l’entrée, ce qui ne sera pas forcément chose aisée !
Pour diner, Foz de Iguaçu compte de nombreuses Churrascaria, des restaurants à viande dans lesquels, généralement, pour un prix unique on est resservi autant de fois qu’on le souhaite. Les serveurs passent régulièrement avec de gros morceaux de différentes viandes, et resservent les clients en les coupant directement dans leurs assiettes.
Ilha Grande
Localisée à 150 km de Rio, cette île est un petit paradis. Le village de Vila Do Abraao est idéal pour séjourner. C’est ici qu’on arrive en bateau du continent, il y a quelques poussadas, des petits restaurants, des stands de nourriture de rue le soir… On peut y louer des vélos pour traverser l’île via une piste. Il est également possible de longer le littoral sur un superbe sentier, entrecoupé de nombreuses plages.
En hiver (qui est à la même période que l’été Français, le Brésil se trouvant dans l’hémisphère sud), l’eau n’est pas des plus chaudes pour se baigner. Et il peut pleuvoir énormément certains jours, ce qui limite alors grandement les activités.
